Frédéric, membre du Forum Citoyen

Présentez-vous

En trois adjectifs ? 
Précis, honnête, têtu et ma femme me dit de rajouter “impatient”.

Quand on entre chez moi, il y a ?
Les deux chiens – Bouba et Câline – et puis Madame, si elle est là. On arrive dans une sorte de cuisine, puis salon avec vue sur l’extérieur.

Je ne peux pas passer une semaine sans ?
M’occuper, bricoler ou travailler. Tous les matins, il y a la balade avec les chiens. Et j’ai encore des petites occupations: je gère une association d’agents de voyages retraités et actifs, septante-quatre membres et la comptabilité. La même chose pour un groupe de sport, Nostalgym, fait d’anciens volleyeurs et gymnastes. Depuis le covid, il y a pas mal d’arrêts, mais normalement on se voyait une fois par semaine et on finissait par aller manger et jouer aux cartes. Je siège aussi au Conseil des Anciens à Troinex et suis encore accompagnateur de voyages, hors covid. Ça en fait des choses.

Auto ou moto ?
Moto. Je suis un fana de moto. Il y a dix ans, j’ai même fait la traversée de l’Himalaya à moto; un de mes plus beaux souvenirs, un peu fou. Depuis quelques années, j’ai bifurqué sur les scooters. Maintenant, j’ai un trois roues couvert, avec pare-brise.

L’endroit où je suis le mieux ?
Soit à la maison à lire, bricoler, travailler, soit en voyage dans la nature. J’évite d’aller en ville.

Parlez-nous du Canton de Genève

Si j’étais un quartier, je serais ?
Vert. Je me sens bien à Troinex car j’y vis depuis plus de douze ans. C’est un petit village avec peu d’habitants et beaucoup de nature autour. Il manque une chose: un bon transport.

Ce que je préfère dans notre canton ?
Les espaces tranquilles.

Mon pire cauchemar ?
Le trafic.

Mon meilleur souvenir ?
La jeunesse. Les baignades et balades en ville ou dans la campagne genevoise: Russin, Dardagny. Les pique-niques au bord de l’Allondon.

Ma saison préférée ?
À Genève, c’est l’été, car il y a beaucoup moins de monde. Si on peut s’organiser à rester ici l’été, c’est agréable.

Si Genève n’avait qu’une seule rue, ce serait ?
Une rue qui se terminerait en cul-de-sac.

Si je plantais un arbre à Genève, ce serait…
Un cèdre dans le parc Bertrand.

Si j’avais une baguette magique (à Genève), je ferais ?
Je développerais les transports publics à Genève de manière efficace et efficiente sur la durée. Imaginez que toutes les cinq ou dix minutes, il y ait un transport à quelques pas de chez vous qui vous amène partout où vous souhaitez aller. Au début, ce n’est peut-être pas rentable, mais à la longue, les gens les utiliseront.

Le banc genevois où j’aime m’asseoir ?
Au cimetière de Choulex, il y a trois-quatre bancs et de là on a une vue magnifique sur le Mont-Blanc.

Sur ma carte postale envoyée depuis Genève, j’écris…
“Belle ville à découvrir.” Sur la photo, on voit le Jet d’eau, la cathédrale, le pont du Mont-Blanc et les quais avec des immeubles bien alignés.

Post tenebras lux (ndlr: après les ténèbres la lumière), ma devise pour Genève serait plutôt…
Post claritas salubria ! Après la clarté, la salubrité; pour un développement à Genève qui ne soit pas à outrance.