Claudia, membre du Forum Citoyen

Présentez-vous

En trois adjectifs ? 
Calme, souriante et altruiste.

Quand on entre chez moi, il y a ?
Un petit couloir et la poussette de mon fils. Je n’ai pas mis beaucoup de décoration. 

Je ne peux pas passer une semaine sans ?
Regarder la télé. J’aime bien regarder les enquêtes, les programmes sur le mariage, la mode, la cuisine. 

Auto ou moto ?
Aucun des deux. Je me déplace en bus.

L’endroit où je suis le mieux ?
Chez moi dans ma cuisine. J’aime beaucoup faire à manger, apprendre de nouvelles recettes.

Parlez-nous du Canton de Genève

Si j’étais un quartier, je serais ?
Les Eaux-Vives. J’y ai habité quelques années, j’ai bien aimé. Il y a des jardins où aller se promener, de l’ambiance, de la vie.

Ce que je préfère dans notre canton ?
La diversité des cultures et le fait que le gouvernement n’a pas de président, juste des ministres. On a la possibilité de voter et de participer à la vie du pays sans que les lois soient imposées par des gens qui sont plus hauts. Je viens d’Angola et ce n’est pas comme ça. Quand les dirigeants décident de faire quelque chose, personne ne peut s’opposer.

Mon pire cauchemar ?
Cela a été de me retrouver seule, sans avoir des amis ou des connaissances sur qui m’appuyer quand je suis arrivée en 2010, sans mes parents qui sont restés au pays. Et de recommencer tout à zéro. J’avais 16 ans et demi.

Mon meilleur souvenir ?
C’est de voir la neige tomber pour la première fois ici. Je me suis dit: « Waouh! Ça existe ce genre de chose. »

Ma saison préférée ?
L’été, ça me fait penser à chez moi. En Angola, il n’y a que deux saisons: la saison pluvieuse et la saison sèche.

Si Genève n’avait qu’une seule rue, ce serait ?
La rue du Rhône, parce qu’on y voit bien que la vie est chère ici. On réalise qu’il faut être un peu millionnaire pour s’offrir tout ça. Un sac peut valoir le salaire d’un an d’une personne dans mon pays.

Si je plantais un arbre à Genève, ce serait…
Un cocotier sur la place de Fusterie, devant l’église. 

Si j’avais une baguette magique (à Genève), je ferais ?
Je réduirais les inégalités. On dit souvent que la Suisse est un pays riche, mais il y a beaucoup de gens en difficulté, dans la précarité.

Le banc genevois où j’aime m’asseoir ?
Un banc dans le parc des Bastions, à regarder les gens en train de jouer, de faire du sport, les familles et à regarder les statues du Mur des réformateurs

Sur ma carte postale envoyée depuis Genève, j’écris…
“C’est bien de vivre en Suisse mais il fait trop froid.” Quand il fait froid chez moi, la température ne descend pas en dessous de 20 degrés !

Post tenebras lux (ndlr: après les ténèbres la lumière), ma devise pour Genève serait plutôt…
Après les ténèbres, la lumière et le paiement des factures !