Melina, membre du Forum Citoyen

Présentez-vous

En trois adjectifs ? 
Créative – j’ai aussi une formation artistique, passionnée – quand je fais les choses, j’ai tendance à les faire à fond (parfois trop) et loyale. 

Quand on entre chez moi, il y a ?
Mon chat, Charlie. Peu importe qui vient, il va se précipiter en roucoulant pour recevoir des câlins, dire bonjour, faire connaissance.

Je ne peux pas passer une semaine sans ?
Instinctivement, j’aurais envie de dire: mon chat. Mais c’est faux, car je le laisse parfois pour aller accompagner des camps de vacances, par exemple. J’aime aussi regarder des séries; beaucoup lire. Mais je pense qu’il n’y a rien dont on peut ne pas se passer. Dès qu’on change de contexte, nos habitudes et notre confort ne nous manquent plus autant qu’on l’aurait cru.

Auto ou moto ?
Je n’ai ni l’un ni l’autre. J’aime beaucoup la moto, mais je n’en fais pas. J’aime bien être passagère avec mes amis qui en ont une. Là, je prépare mon permis de conduire et, sinon, j’aime bien marcher. Je fais beaucoup de randonnées.

L’endroit où je suis le mieux ?
À la maison. De manière générale, je pense que le plus important est la compagnie plutôt que le lieu où l’on est.

Parlez-nous du Canton de Genève

Si j’étais un quartier, je serais ?
Plainpalais, parce que c’est là où j’ai grandi. On a tout à proximité: le parc des Bastions, des restaurants, des bars, des lieux pour la vie nocturne et de culture.

Ce que je préfère dans notre canton ?
Le fait qu’il y ait tout. Nous avons la ville où l’on trouve des lieux pour sortir et de culture. Nous avons aussi un accès à la campagne, rapidement. Et surtout le fait qu’il y ait de l’eau: le lac, le Rhône, l’Arve. Je me suis toujours dit que je ne pourrais pas habiter dans un lieu sans accès à l’eau. Depuis que j’ai fait le tour du Danemark à vélo, qui est un endroit très plat, j’apprécie aussi beaucoup d’avoir la vue sur les montagnes. Le relief donne des limites, des endroits où l’œil peut s’accrocher.

Mon pire cauchemar ?
Les incivilités. Les gens qui crachent par terre, ça me dégoûte. Les gens qui urinent contre les arbres. Les gens qui font la fête la nuit et laissent leurs déchets. Non seulement c’est irrespectueux, mais lorsqu’ils mettent de la musique à fond sur la plaine de Plainpalais, ils ne pensent pas aux riverains qui dorment. 

Mon meilleur souvenir ?
Dans une autre vie et qu’on pouvait encore sortir: les soirées qui commençaient à la rue de l’Ecole-de-médecine et se terminaient en karaoké à la Parfumerie.

Ma saison préférée ?
L’automne, j’adore les couleurs et les odeurs de cette saison. Surtout au début, lorsqu’il ne fait pas encore trop froid et que l’on peut juste mettre une petite veste et une écharpe.

Si Genève n’avait qu’une seule rue, ce serait ?
La rue de l’Ecole-de-médecine, encore elle ! Parce qu’elle est pleine d’animations: de bars, de restaurants et de lieux où on peut se retrouver entre amis. J’aime aussi beaucoup nager et j’ai fait de la compétition de natation, donc je l’ai beaucoup empruntée pour aller m’entraîner. Et même si je critique beaucoup la plaine de Plainpalais, c’est toujours chouette quand on y trouve le marché aux puces ou aux légumes.

Si je plantais un arbre à Genève, ce serait…
Un arbre, cela ne suffit pas à Genève! C’est ce qui lui manque le plus. Je ne connais pas trop les différentes essences, mais je planterais plusieurs grands arbres qui font de l’ombre sur la plaine de Plainpalais.

Si j’avais une baguette magique (à Genève), je ferais ?
J’essaierais de rendre les gens plus respectueux des autres personnes – car beaucoup d’incivilités découlent du fait que les gens ne sont pas attentifs les uns aux autres – et envers notre chère petite planète qui commence à bien souffrir.

Le banc genevois où j’aime m’asseoir ?
C’est un banc-table sur la terrasse Aggripa-d’Aubigné. On est juste sous la cathédrale, on a la vue sur les montagnes et sur les toits de Genève. On voit un bout du lac et même la pointe du Jet d’eau, qui donne parfois l’impression qu’elle sort des cheminées. Tous les vendredis, on s’y retrouve avec mes amies pour y faire un goûter et des jeux de société.

Sur ma carte postale envoyée depuis Genève, j’écris…
La plupart du temps, j’écris des cartes postales pour encourager mes amis, leur dire combien ils comptent pour moi. Si je devais le faire depuis Genève, je dirais aux gens combien je pense à eux.

Post tenebras lux (ndlr: après les ténèbres la lumière), ma devise pour Genève serait plutôt…
Cette devise donne l’impression que la lumière va venir toute seule, donc il faudrait juste rajouter quelque chose pour dire qu’il faut aller la chercher et la faire venir: Post tenebras lux quaerere (Après les ténèbres, cherche ta lumière, d’après la traduction Google).