Josef, membre du Forum Citoyen

Présentez-vous

En trois adjectifs ? 
Travailleur, curieux et collectionneur.

Quand on entre chez moi, il y a ?
Beaucoup de quartz, de minéraux et de fossiles, et puis une belle vue sur le Jura et, de l’autre côté, sur le Salève. J’habite au 8e étage.

Je ne peux pas passer une semaine sans ?
Sans discuter avec mes pierres, savoir d’où elles viennent, les nettoyer et me remémorer les souvenirs de quand et où je les ai trouvées.

Auto ou moto ?
Auto, jamais moto. J’ai conduit une moto à l’armée, j’étais obligé, mais je n’en ai jamais eu. La voiture, c’est mon métier. J’ai une Renault Clio pour me déplacer pour aller en montagne. À Genève, je me déplace beaucoup à pied et, comme j’ai travaillé aux TPG, aussi en tram ou en bus. 

L’endroit où je suis le mieux ?
À la montagne. J’ai beaucoup grimpé, fait des faces nord, des 6000 mètres en Amérique du Sud, des 7000 mètres dans le Corridor du Wakhan en Afghanistan, entre la Russie et le Pakistan, et beaucoup de randonnées à ski. 

Parlez-nous du Canton de Genève

Si j’étais un quartier, je serais ?
Champel. C’est un peu en dehors de la ville et j’ai tout ce qu’il faut et ça va bien.

Ce que je préfère dans notre canton ?
Je ne sais pas nager, mais j’aime quand même le lac; la vue sur le Mont-Blanc; la proximité avec les montagnes.

Mon pire cauchemar ?
Il y a trop de circulation en ville, mais cela ne me dérange pas là où j’habite donc ce n’est pas vraiment un cauchemar.

Mon meilleur souvenir ?
Quand je suis arrivé d’Uri, il y a cinquante-neuf ans, j’ai tout de suite trouvé une équipe de montagne pour le ski et la grimpe. Au printemps, j’ai découvert le Salève et toutes les voies à grimper.

Ma saison préférée ?
Je n’ai jamais froid, donc l’hiver, mais un vrai hiver avec de la neige pour aller skier.

Si Genève n’avait qu’une seule rue, ce serait ?
Le quai Wilson avec la vue sur les montagnes et le Mont-Blanc.

Si je plantais un arbre à Genève, ce serait…
Je planterais un mélèze et je le mettrais dans le parc Bertrand, là où je suis souvent.

Si j’avais une baguette magique (à Genève), je ferais ?
Je chercherais des minéraux. Tout au fond du lac, on peut trouver des pierres intéressantes qui viennent des montagnes.

Le banc genevois où j’aime m’asseoir ?
C’est un banc sur la terrasse Agrippa-d’Aubigné, sous la cathédrale, au cœur de la vieille-ville et il y a une jolie vue.

Sur ma carte postale envoyée depuis Genève, j’écris…
“Salutations, bisous.” J’aime mieux discuter qu’écrire.

Post tenebras lux (ndlr: après les ténèbres la lumière), ma devise pour Genève serait plutôt…
Je la laisserai comme ça, tout simplement.