Antoine, membre du Forum Citoyen

Présentez-vous

En trois adjectifs ? 
Correct, honnête et critique.

Quand on entre chez moi, il y a ?
La clarté, un luminaire en pistille avec un éclairage LED argenté. C’est un cadeau de mon beau-père, offert il y a plus de quarante ans. Ensuite, vous avez une affiche de Salvador Dali, Le cheval à la licorne, pour l’ouverture de son musée à Figueras de 1974.

Je ne peux pas passer une semaine sans ?
Respirer la nature, parce que tous les jours elle nous donne des parfums et des senteurs différentes. Et sans manger du chocolat noir, mais pas trop…Je suis maître confiseur, chocolatier, glacier de formation, j’avais une confiserie, cela m’est resté.

Auto ou moto ?
Auto pour le travail, car il m’est difficile de prendre le bus avec une tronçonneuse ou un taille-haie (rires). Sinon, j’ai mon chauffeur personnel – le conducteur de bus – ou la marche.

L’endroit où je suis le mieux ?
À la montagne, au pied des rochers avec une cascade d’eau qui nous purifie. Ma préférence: les Dolomites majestueuses.

Parlez-nous du Canton de Genève

Si j’étais un quartier, je serais ?
Je serais le quartier de Vermont, car il y a le parc, la piscine, la vie de tous les jours des citoyens, mais aussi la Genève internationale, le HCR, la Place des Nations avec la Chaise contre les mines antipersonnelles – le combat de Lady Di – et finalement l’ONU. 

Ce que je préfère dans notre canton ?
La Genève multinationale avec tous les pays qui y sont représentés.

Mon pire cauchemar ?
La circulation, le manque d’infrastructures adéquates et d’organisation pour tous les modes de transports et les conflits des politiciens à ce sujet.

Mon meilleur souvenir ?
Mon premier salon de l’auto en 1989. On est arrivé d’Alsace en Suisse en 1988 ont s’est installé dans le canton de Schaffhouse. Depuis 1992 que j’habite Genève, je ne suis plus retourné au Salon de l’auto. C’est drôle, car on habite juste à côté.

Ma saison préférée ?
Le printemps, c’est le renouveau de la vie après une pause estivale pour la nature.

Si Genève n’avait qu’une seule rue, ce serait ?
Le quai du Mont-Blanc, face au Jet d’eau avec la vue sur le Mont-Blanc, le petit Lac, la cathédrale et tous les immeubles qui l’entourent.

Si je plantais un arbre à Genève, ce serait…
Un olivier sur la pelouse derrière Baby-Plage; là où ils avaient installé la sculpture du coup de boule de Zidane. Avec le réchauffement climatique, il sera bien adapté pour le futur. Il nous donnera de l’ombre et des olives pour un bel apéro face au Jet d’eau.

Si j’avais une baguette magique (à Genève), je ferais ?
Je construirais la traversée du Lac en tunnel, pour relier les deux rives en cinq minutes. Avec une entrée à la sortie de l’autoroute du Vengeron et l’autre sur le Chablais direction Chablais – Mont-Blanc. Je construirais sur deux niveaux: un pour la circulation, l’autre pour la mobilité douce et les tramways. Je serais prêt à payer un franc par traversée pour ne pas perdre une heure pour passer d’une rive à l’autre. J’abolirais également le privilège des rentes à vie pour les élus.

Le banc genevois où j’aime m’asseoir ?
Le banc de la Roseraie du parc La Grange afin d’humer le parfum des roses avec la vue sur le Lac et le Jura. Je remercie aussi le Service des espaces verts qui travaille au quotidien pour embellir notre belle ville de Genève.

Sur ma carte postale envoyée depuis Genève, j’écris…
“Bien le bonjour depuis Genève sous le soleil.”

Post tenebras lux (ndlr: après les ténèbres la lumière), ma devise pour Genève serait plutôt…

Pour moi, c’est la bonne devise. Après, j’affine: Genève est dans les ténèbres depuis bien longtemps, à nous les 30 du Forum citoyen de lui faire retrouver la lumière, dans l’espoir que nous serons écoutés par ceux qui nous gouvernent.